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22/12/2018
C’est dans le cadre d’un amendement à la loi de finances de 2019 que les parlementaires ont décidé d’une nouvelle réduction d'impôt. L’objectif est d’encourager au maximum la rénovation des logements anciens. Il faudra entamer des travaux de rénovation de grande ampleur, puisqu’ils devront être à la hauteur de 25 % du coût total de l’opération. Mais les acquéreurs pourront en bénéficier, et cette mesure peut s’avérer très intéressante financièrement parlant pour ceux qui envisagent d’acheter dans l’ancien et de le rénover intégralement.
C’est Julien Denormandie, ministre de la ville et du logement, qui est à l’origine de cet amendement qui a donc été intégré au PLF de 2019. Il s’agit de proposer un outil fiscal particulièrement puissant afin d’inciter à la rénovation des logements. On apprend ainsi que les acquéreurs pourront bénéficier d’une réduction d’impôt jusqu’à 21 % du montant total comprenant le prix de l’acquisition et celui des travaux. Il faut également s’engager à louer le bien immobilier pour une durée de 6 à 12 ans.
Il faut savoir qu’il est tout à fait possible de financer les rénovations grâce à un prêt travaux tout en bénéficiant quand même de la réduction d’impôt. Cependant, pour obtenir un taux d’intérêt intéressant, il est préférable de faire appel à un courtier et de réaliser des simulations auprès de différents établissements. Tout dépend bien évidemment de votre projet mais aussi de votre situation.
Cet amendement s’inscrit très logiquement dans la continuité d’un travail gouvernemental visant à réhabiliter les logements anciens. Il faut savoir que pour l’instant, cet amendement concerne les villes concernées par la loi ELAN, ainsi que les 222 villes retenues dans le Plan action cœur de ville. Mais d’autres précisions seront apportées ultérieurement et le plan d’action pourrait être étendu partout en France.
Cet amendement à la loi de finances 2019 pourrait donc motiver les acquéreurs à acheter dans l’ancien et à se lancer dans des travaux de rénovation de grande ampleur. Ce qui est un objectif clairement annoncé par le Gouvernement afin de réhabilité le parc privé de logements en France. Une belle initiative qui devrait, théoriquement, porter ses fruits. A suivre…
22/11/2018
Depuis janvier 2018, l’offre de crédit doit préciser très clairement quelle est la contrepartie de la clause de domiciliation des revenus. Par exemple : si vos revenus sont domiciliés chez nous, nous vous offrons 10 ou 20 points de base en moins sur votre taux d’intérêt. Attention, la durée de cette domiciliation « obligatoire » doit être écrite noir sur blanc et ne peut pas dépasser dix ans. Si l’offre de crédit n’indique pas clairement quelle est la contrepartie, alors la clause de domiciliation n’est pas valide et le client peut justifier de cela pour partir dans une autre banque sans être pénalisé.
Pour les crédits signés avant le 1er janvier 2018, il faut regarder si le contrat comporte une clause de domiciliation. Si non, le client est libre de changer de banque. Si oui, la contrepartie de cette domiciliation est-elle clairement identifiée ? Si ce n’est pas le cas, alors il faut plaider le fait que la clause est dite « abusive » pour pouvoir partir. En revanche, si la contrepartie est bien identifiée, difficile de changer de banque sauf à rembourser son crédit par anticipation (avec ou sans pénalités) ou à faire un rachat de prêt avec une autre banque. Il ne reste alors que la solution du virement entre deux banques : le client garde la domiciliation de ses revenus dans la banque A, tout en équipant son compte courant du moins de services possible, et ouvre un nouveau compte dans une banque B où les services seront moins chers voire gratuits. Il suffit alors d’établir un virement régulier de la banque A vers la banque B.
22/11/2018
Découvrez notre dernière analyse sur les taux de prêt immobilier en novembre 2018 avec les dernières statistiques, un comparatif sur les taux moyens, des tendances pour les semaines et mois à venir et de nombreuses calculettes de prêt pour vous aider à trouver le montage financier le plus optimisé pour votre emprunt immobilier et son assurance emprunteur. Des taux d’intérêt moyens qui ne bougent plus L’observatoire Crédit Logement CSA a publié aujourd’hui son baromètre des taux de crédit immobilier pratiqués sur l’ensemble du mois d’octobre 2018. La moyenne ressort à 1.43 % comme sur août et septembre 2018. Les conditions d’emprunt restent donc excellentes. Voici la répartition par type de projet à financer : 1.38 % pour des prêts travaux. 1.44 % pour financer un achat immobilier dans l’ancien. 1.44 % pour l’acquisition d’un logement neuf. En outre, sur un an glissant, la production de crédit immobilier est en baisse de 0.6 % en montant total et en baisse de 7.2 % en nombre de prêts malgré des taux au plus bas. Des prêts sur des durées de remboursement de plus en plus importantes Pour les crédits immobiliers souscrits en octobre 2018, la moyenne des durées s’élève comme le mois dernier à 225 mois. Ce qui constitue un niveau très élevé, proche du record : Ceci s’explique par le fait qu’il y a actuellement très peu de prêts qui sont souscrits sur une durée inférieure à 15 ans : 10.1 % seulement et également par le fait que la part des emprunts sur 25 ans et plus est à un niveau jamais observé jusque-là avec 38.6 % du marché de la production de crédits immobiliers :